Lego s’invite à l’Aquarium de Paris

Quoi de plus magique que de passer quelques heures au milieu des bassins qui offrent aux néophytes mille raisons de s’émerveiller, de s’étonner, d’apprendre et aux passionnés de faire de nouvelles découvertes…Les célèbres briques Lego prennent leurs quartiers dans l’Aquarium à travers une exposition inédite autour de l’univers marin.  Jusqu’au 6 mai 2018 l’aquarium de Paris s’associe à la marque Lego( qui fête cette année ses  60 ans) sensibiliser les plus jeunes à la préservation des écosystèmes marins à travers une exposition ludique .  Entrez et laissez vous guider .

 

 

Au programme: scénographie, habillage du site, ateliers de construction marine, chasse au trésor, figurines géantes et réalisation d’une oeuvre participative avec de milliers de briques. Les petits et les grands , peu familiers du milieu marin, feront des découvertes intéressantes qui les étonneront:

Les enfants pourront prendre  part à la grande chasse au trésor autour de l’univers Lego et, munis de leur carte au trésor, ils devront trouver des indices pour résoudre une énigme et repartiront avec le catalogue souvenir de l’Aquarium de Paris. Cinq vitrines,crées pour l’occasion représentent des scènes uniques . Elles  jalonnent le parcours et portent chacune une énigme.  Chacune d’elle a nécessité plus de 8h de réalisation

 

La formation rocheuse est réalisée à partir de 11 000 briques Lego.

    La Mangrove réunit 800 briques Lego

   

La barrière de corail, riche en couleurs, a nécessité 12 000 briques Lego.

 

 

La grotte sous marine 17 000 briques et le bateau échoué 12 000 briques.

De magnifiques fresques de cet univers marin et  sous marin accompagnent les visiteurs le long de leur visite, mettant en scène matériels, les personnages et la faune  que recrée  la petite brique .

Ludique mais aussi  didactique, cette visite nous livre quelques secrets de ce monde extraordinaire…

La réalisation d’une oeuvre collective est proposée aux jeunes visiteurs   .

Impossible d’ignorer que la brique Lego peut faire de « grandes choses »!   Pour le constater, rendez-vous  au bassin des carpes Koïs.

Bien sûr…il ne faut pas pour autant négliger les pensionnaires de l’Aquarium :

Dans une soixantaine de bassins, vous pourrez  découvrir (ou redécouvrir) plus de 7500 poissons et invertébrés  dont 50 requins (avec le plus grand bassin de requins de France d’une contenance de 3 millions de litres d’eau) …

 

… 2500 méduses toutes plus fascinantes les unes que les autres…

   

 

 

700 colonies de coraux..

Chaque jours sont organisés de nombreuses animations interactives, des spectacles tous publics et des films sont diffusés dans la salle de cinéma.

 

Cliquez ICI pour avoir toutes les informations concernant cette exposition et l’Aquarium de Paris.

Merci d’être venu(e)s sur mon blog et bonne visite à tou(te)s. Peut être aurez-vous, comme moi,  la chance d’apercevoir voir la jolie sirène….

 

…que je ne suis pas la seule à avoir pu admirer!

 

Deux ans après.

Voilà plusieurs mois que je n’ai pas écrit sur le blog  et pourtant je constate que le nombre de visites ne diminue pas, bien au contraire. Le nombre de 8500 pages visitées est dépassé ! Il semble que le but  que je visais en créant  ce blog soit atteint et qu’il offre des informations utiles aux nouveaux récifalistes. Bien entendu, je vais continuer à tenir « le journal de bord » car l’évolution est toujours intéressante mais il se passe beaucoup moins d’événements qu’il y en a eu dans les vingt quatre premiers mois.

Après bien des tâtonnements, des essais, des inquiétudes,des échecs  nous avons acquis une vitesse de croisière que nous nous efforçons de maintenir. Le fait que nous n’ayons que des écumeurs internes ne nous permet pas d’avoir un bac aussi irréprochable que tous ceux que nous montrent des amateurs avertis. Il est plus « nature » mais cela lui donne un certain charme . Nous avons espacé les changements d’eau , cela ne semble pas être gênant. Dans les jours qui viennent il va être nécessaire de retirer entièrement  les écumeurs pour procéder à un nettoyage complet.Des Valonias ont  fait leur apparition dans l’écumeur mais, par chance , il n’y a aucune dissémination dans le bac, à moins que notre Siganus unimaculatus s’en soit régalé! Les pompes ont aussi besoin d’un nettoyage en règle et le sable  d’être « cloché ». Un changement des tubes d’éclairage sera à envisager prochainement car  un éclairage en baisse est préjudiciable aux habitants du bac. Seule la date du dernier changement nous guide car nous ne constatons aucun changement à l’oeil!

En premier lieu nous avons appris à rester plus modestes dans nos ambitions: moins de coraux, moins de poissons . Nous avons choisi les plus « robustes » et le bac est resté assez longtemps sans nouveaux habitants.Sont restés : le  Zébrazoma flavescent, le Siganus unimaculatus, trois « Chrysiptera hemicyana« , un couple d’Amphiprions blacks, deux Amphiprions oscellaris (notre chouchou « teepex  » est porté disparu depuis  un mois) , un Acreichthys tomentosus,  Une meilleure distribution de nourriture dont nous avons trouvé le mélange le plus approprié  et la quantité nécessaire aux habitants a permis de ne plus avoir de perte  de poissons ni de coraux.

Bien que décidés à ne plus introduire d’espèces avec lesquelles nous avions eu plusieurs échecs, nous avons décidé de faire  une exception pour les Ptérapogons Kaudernis. A la mi-juillet, un récifaliste vendait un couple de ces poissons qui s’étaient déjà reproduits. Nous avons pensé que deux poissons « adultes » habitués l’un à l’autre devaient pouvoir tenir tête à notre équipe d' »anciens ».

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L’accueil de la part de notre Zébrazoma flavescent, des Chrysiptera hemicyana et des Amphiprions oscellaris a été assez « musclé » mais nos deux Ptérapogons ont su  s’imposer. Ils  ont choisi une caverne et ont fini par être acceptés. Un mois après leur arrivée nous avons remarqué que le mâle ne s’alimentait plus et semblait avoir « de grosses joues ». Nous avons espéré que cela soit signe de « paternité » mais nous n’avons pas vu de suite heureuse à cette attente malgré une observation minutieuse. Il a repris l’alimentation au bout de quelques jours… Quatre mois sont passés depuis leur introduction dans le bac, tout va pour le mieux!

En visitant une animalerie nous avons eu un coup de coeur pour un Gobie soufre. Généralement ce poisson vit en symbiose avec une crevette mais celui-ci, était seul dans son bac, nous avons été  séduits. Nous avons donc fait une autre  entorse à notre décision de ne plus introduire de nouveaux venus. Aussitôt placé dans le bac il a disparu. Nous ne l’avons aperçu que trois semaines plus tard, à notre grande surprise. Sachant qu’un poisson qui meurt dans ce genre de bac ne laisse aucune trace, nous étions persuadés que celui-ci n’avait pas survécu. Il n’a pas trouvé sa crevette symbiotique  mais s’est rapproché des Lysmatas wundermanis dont il partage la grotte. A chaque distribution de nourriture il apparaît timidement. Ce n’est que depuis peu que nous avons la chance de le voir « entièrement » et que j’ai pu, de ce fait, le prendre enfin en photo!

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Notre petit Gobie soufre surnommé « Pikachu »
Contrairement à » Flav », il n’a jamais le sourire!!

En juin nous perdions notre Synchiropus splendidus . Ce poisson , très actif, est un « plus » pour le bac par sa présence constante et la beauté de ses couleurs. Il était entendu que nous en reprendrions un dès que le bac serait stabilisé. Mais il nous a fallu attendre que les animaleries disposent de ce poisson car nous voulions un couple et surtout que les deux individus arrivent en même temps. La chance nous a sourit et nous avons fait l’acquisition de deux petits Synchiropus splendidus  fin septembre. le mâle à dominance bleue et la femelle à dominance rouge. Comme pour le Gobie souffre, nous avons été frustrés car ils sont restés à l’arrière du décors pendant  plus de deux semaines. mais à présent ils nous font l’honneur de leur présence et c’est un régal de les voir évoluer. Je viens enfin de réussir quelques photos du mâle qui fuit l’objectif quant à la femelle, je n’ai encore aucun cliché. Mais je ne désespère pas!

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Le mâle

Malheureusement, nous n’avons pas tout à fait le même taux de réussite avec les invertébrés. Nous n’avons aperçu que très rarement nos deux Archasters, notre Strombus est mort (après une participation très active dans le bac) , nos Lysmatas wundermanni ne sont plus qu’au nombre de quatre quant aux Babylonias , nous ne les voyons que très épisodiquement , et nous ne parvenons pas à chiffrer leur population.

Les deux  Oursins (Mespillia  globulus et Tripneuse) continuent à visiter le bac, toujours richement  décorés.

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Nous avons réintroduit une Archaster ,

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,un petit Strombus et quatre  Babylonias que nous voyons de temps en temps.

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A peine arrivés, déjà au travail.

Un Babylonia a été retrouvé mort ces jours derniers, il a fait le régal d’une Lysmata wunderanni qui, après avoir longtemps hésité à quitter sa cachette, n’a pas résisté au festin. Elle a eu beaucoup de difficultés à ouvrir l’opercule mais sa ténacité a été récompensée.

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Les Coraux sont également en nombre réduit. Ils poursuivent leur croissance magnifiquement.

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2013 10 Récifal (19)Deux individus de ce groupe ont « glissé » vers le rocher voisin
mais ils n’ont pas survécu.Un jeune apparaît à gauche.

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Je les nourris deux ou trois fois par semaine avec du plancton (phyto et zoo), un jeune Discosoma vient de faire son apparition.

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L’observation des coraux est très intéressante. Je lis souvent sur les forums des inquiétudes exprimées par des possesseurs de bac d’eau de mer:  « un corail change de couleur, ne se « déplie » plus… ». Je pense qu’il faut être patient. Il ne faut pas perdre de vue , par exemple, que de nombreux coraux ont besoin de se libérer d’une sorte de voile dont il s’enveloppe . Le courant ou l’intervention d’un poisson qui se frotte contre lui permet de passer cette étape sans laquelle il ne peut « renaître ».

Il y a une semaine, un de nos coraux était devenu gris foncé, avec des points qui ressemblaient à des moisissures. Nous avons pensé qu’il était en train de mourir . Puis nous l’avons vu se libérer de son voile.

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Il s’est redressé puis s’est coloré d’un joli rose .

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 J’ai enfin pu remplacer mon appareil photo et je poste dans cet article mes premiers clichés. Je regrette simplement que le zoom ne me permette pas de faire des macro photos comme avant…

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Deux ans après le spectacle est toujours aussi magique!

Merci de nous rester fidèles. En attendant le prochain article…portez-vous bien!

Informations

* J’ai découvert  que la Catalaphyllia jardinei peut  également de détruire les Aiptasias. Pour en savoir plus, cliquez ici.

♦  Le Siganus unimaculatus

♦  Chrysiptera hemicyana  

♦ Acreichthys tomentosus

Discosoma 

Valonia

On ne peut pas tout savoir!

Lorsque j’ai écrit mon article « Petits coraux deviendront grands » j’étais dans l’euphorie de la réussite! Voir croître nos coraux au fil des mois était un véritable plaisir et une récompense. Voir apparaître de nouveaux individus est généralement , en premier lieu, une  source d’inquiétude car on ne sait pas si c’est  c’est un ami ou un ennemi qui arrive! Il suffit de voir le nombre de questions postées sur les forums consacrés au Récifal , et  la quantité de photos  qui sont souvent de véritables énigmes tant les sujets photographiés sont excessivement petits. ! Généralement, la moindre apparition non identifiée attire des regards plus suspicieux que bienveillants . Il est rare de rester stoïque et le bénéfice du doute est souvent de courte durée!
C’est ce qui a malheureusement coûté la vie à un curieux  ver, apparu dans notre bac et dont l’aspect nous a inquiétés.
Ver spaghetti  revedecume     2013 -
N’ayant pu le nommer, nous avons décidé de l’isoler mais cette solitude lui a été fatale. Depuis nous en avons vu d’autres. Ces vers « spaghetti » sont des amis du bac à garder soigneusement.
Dans notre bac nous avons vu apparaître spontanément  quelques individus  qui ont recouvert , petit à petit, une pierre détachée de l’ensemble du décors.
Récifal 2012 11 02 Revedecume
Sur cette pierre, deux espèces sont apparues en même temps. Les plus « grands » coraux  (un centimètre) étouffent les plus petits pour occuper tout l’espace. L’autre espèce réussira à s’installer ailleurs, créant une véritable invasion sur les roches du décors.
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Février 2013
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juin 2013

2013 06 Revedecume 2

Nous avons apprécié cette évolution positive qui nous a semblée être un signe de bonne santé du bac, ce qui est possible par ailleurs. Mais ces petits coraux, délicats et graciles, n’ont pas tardé à avoir un esprit colonisateur. Il semble que ce soit une espèce envahissante qu’il est préférable de « bloquer »  sa progression. Ce que j’ai fait en arrachant les jeunes individus qui tentaient de coloniser une roche voisine, ouvrant la porte à l’ensemble du décors. La réaction ne s’est pas faite attendre puisque la conquête s’est aussitôt stoppée et le territoire s’est limité à la roche entièrement recouverte.

Malheureusement, sur l’arrière du front de roches le corail chassé de sa roche initiale s’est développé et gagne lentement du terrain, recouvrant tout ce qui se trouve en travers de son chemin! Même en raclant les surfaces atteintes il semble impossible de bloquer sa prolifération. Pour l’instant nous n’avons pas d’autre solution que les interventions locales mais il y a des endroits inaccessibles qui demeureront des foyers .

Bien sûr, il est difficile de créer un équilibre parfait, qui n’existe pas non plus dans la nature. Nous restons attentifs afin qu’aucune espèce n’en n’envahisse une autre, la gênant jusqu’à entraîner sa disparition.

Il nous reste beaucoup de choses à apprendre de notre petit bout de récif!

En attendant de vous retrouver, je vous souhaite une bonne continuation. Portez-vous bien!